10 réflexions pour rendre ses vacances plus écologiques

Constater combien nos activités de loisirs et de temps libre alourdissent notre bilan carbone.
Vouloir un séjour exotique et pourtant espérer que la planète Terre respire de nouveau.
Rêver un voyage au lointain et racheter son bilan carbone.
S’offrir quelques jours de plaisir dans une société relativement anxiogène ….

Pour essayer de vivre des vacances qui soient au plus proche de vos convictions écologiques, voici quelques pistes de réflexion et questions à se poser :

Concernant le lieu :
1/ Voyager au plus près de chez soi
C’est souvent l’occasion de découvrir sa région : elles sont toutes riches d’histoire, de culture et de sites naturels surprenants, mais à vouloir partir loin, on oublie parfois de regarder ce que l’on a à proximité.

2/ Privilégier des lieux peu fréquentés
La pression humaine sur l’environnement est forte, souvent trop forte (côte d’Azur, côte Corse, stations de ski). En préférant des lieux certainement moins « en vogue », mais plus sauvages, moins urbanisés, on laisse de la place aux espèces animales et végétales en évitant une présence humaine trop forte et des infrastructures trop lourdes.

3/ Choisir un hébergement à faible impact environnemental
Est-il besoin de préciser qu’une grande villa avec piscine est moins écologique qu’une hutte en bois ?

Concernant les transports :
4/ Choisir des moyens de transport lents et légers
L’énergie nécessaire pour faire avancer un véhicule est fonction de sa masse et de sa vitesse :

• plus on veut voyager vite, plus on consomme de l’énergie
• plus la masse du moyen de transport est élevée, plus on consomme d’énergie pour le faire avancer

5/ Éviter les transports qui utilisent les énergies fossiles
Faut-il rappeler que le réchauffement climatique est le fait des énergies fossiles principalement ? Donc, il vaut mieux privilégier le train, mais en France, ce dernier est propulsé essentiellement grâce à l’energie nucléaire, dilemme ...

6/ Privilégier les transports en commun ou les transports zéro émissions (marche et vélo), c’est d’autant plus simple sur les déplacements courts

Dans le quotidien :

8/ Préférer des activités de pleine nature
Vélo, randonnée, escalade, canoé, etc, sont autant d’activités qui, si elles sont pratiquées avec intelligence sont respectueuses de l’environnement, contrairement aux parcs de loisirs, aux plages bondées de touristes, aux stations de ski et autres

9/ Manger local et bio
C’est évidemment comme dans la vie quotidienne : l’engagement dans la consommation de proximité qui évite tout intrant chimique est un des premiers pas vers une démarche écologique

10/ Éviter de générer trop de déchets : sur-emballage, gaspillage, etc

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) en 9 questions

Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ?

La RSE postule que l’entreprise évolue dans un environnement avec lequel elle doit être en symbiose et en harmonie afin que tous ses acteurs y évoluent paisiblement et de manière durable.

Sur le site internet https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr, on peut lire que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est un « concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire ».

Qui sont les décideurs et les parties prenantes de la RSE ?

L’entreprise qui engage une démarche RSE définit dans sa démarche les acteurs qui y prendront part. Chaque entreprise, de par ses spécificités fera ses propres choix et ceux ci-pourront évidemment évoluer au fur et à mesure de l’avancement de la démarche : salariés, cadres, actionnaires, partenaires, pouvoirs-publics, clients, fournisseurs, etc, sont autant d’acteurs qui peuvent avoir leur rôle à jouer en s’engageant dans la démarche RSE.

La démarche RSE valorise les décisions prises de manière collégiale aussi, ont ne peut pas dire qu’il y ait des décideurs dans une démarche RSE.

Il est néanmoins nécessaire de mettre en place un comité RSE qui va coordonner et structurer la démarche.

Quels sont les différents aspects à envisager dans la démarche RSE ?

La norme ISO 26000 précise que :

« Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient que l’organisation traite les questions centrales suivantes :

  • La gouvernance de l’organisation.
  • Les droits de l’homme.
  • Les relations et conditions de travail.
  • L’environnement.
  • La loyauté des pratiques.
  • Les questions relatives aux consommateurs.
  • Les communautés et le développement local. »

Quel est le coûts de mise en œuvre d’une démarche RSE ?

La démarche RSE, si elle a effectivement un coût de mise en œuvre génère surtout des externalités, pas forcément quantifiable, mais extrêmement positives.

Les frais de mise en œuvre sont au minimum le temps de travail alloué à cette démarche en sein de l’entreprise et si l’entreprise en a besoin le coût de l’accompagnement d’un cabinet.

Les choix qui découleront de cette démarche, que ce soit d’acheter du café biologique et équitable ou de s’orienter vers des approvisionnements locaux auront forcément un coût pour l’entreprise, néanmoins, l’expérience montre que les entreprises qui se sont engagées dans la démarche RSE sont toujours dans cette démarchent et fonctionnement bien et sauf exception mieux qu’avant la mise en place de la démarche : la réflexion sur la responsabilité sociétale des entreprise engage cette entreprise dans une spirale vertueuse.

Quel est le lien entre la RSE et la décroissance soutenable ?

La RSE est une approche collective et démocratique du développement durable au sein d’une entreprise.

Elle est donc compatible avec la décroissance soutenable, mais cette dernière n’est ni dans ses objectifs, ni une priorité.

La démarche RSE peut elle être mise en place progressivement au sein de l’entreprise ?

La démarche RSE ne peut être mise en place que progressivement : de sa naissance à l’adhésion par toutes les parties prenantes, de l’application de la première décision à l’aboutissement à une démarche globale, il faut du temps, des années.

Comment peut-on être accompagné ou formé à la démarche RSE ? 

La démarche RSE est d’abord une démarche sincère qui vient de l’entreprise : ce n’est pas du greenwaching comme pratiqué par de nombreuses entreprises aujourd’hui.

Aussi, après lecture d’une méthodologie, sur la responsabilité sociétale de l’entreprise ou une courte formation, il semble que n’importe quelle entreprise, avec du bon sens et de la volonté doit pouvoir s’engager dans la démarche RSE aisément.

Sur certains aspects très techniques, liés au process de fabrication, aux approvisionnements, etc, elle devra parfois se faire accompagner d’acteurs experts dans ces domaines.

Quels sont les gains à court terme, moyen et long terme ?

Dans la démarche RSE, il faut bien avoir conscience que les gains ne sont pas forcément mesurables, qu’ils ne sont pas nécessairement financiers et qu’ils ne sont pas obligatoirement pour l’entreprise.

En effet, si l’entreprise, dans sa politique de production, privilégie les circuits courts, cela peut augmenter le coût de production de ses produits finis, mais préserve aussi l’environnement, valorise les acteurs locaux et donne du sens au travail de ses salariés.

Ce qu’il est important de retenir, c’est que toutes les entreprises qui se sont engagées dans cette démarche ne l’ont jamais quittée, qu’elles sont économiquement viables, que les salariés qui y travaillent sont plus épanouis que ceux des entreprises non engagées dans une démarche RSE.

Force est par ailleurs de constater que le contexte actuel (covid19, crises environnementales, instabilité économique, etc), prouve le bien fondé de la démarche RSE et nombreux sont les personnes qui orientent dorénavant leur choix vers des produits qui ont du sens (recyclés, biologiques, d’occasion, locaux, etc).

Exemples concrets de démarche RSE

On cite souvent Patagonia (marque de vêtement de sport de nature) car cette entreprise est précurseur dans cette démarche, qu’elle est toujours performante et qu’elle est aussi un leader sur son marché.

Le moteur de recherche allemand Ecosia qui reverse 80 % de ses revenus pour la reforestation est aussi un très bon exemple.

Le site internet matériaux naturels, quant à lui, a choisit d’une part de ne vendre que des matériaux écologiques, mais aussi de compenser les émissions carbones du transport de ses produits en plantant des arbres.

Cinq lieux incontournables du massif du Jura

1/ Le Creux du Van

Les formations géologiques remarquables en montagne ne se comptent pas par centaines. Dans le Jura, je ne citerais que le Creux du Van, cirque glacière flirtant avec la perfection, une ligne courbe parfaite et pour couronner le tout, un permafrost datant de la dernière glaciation subsiste dans les lapiaz au fond du cirque du Creux du Van. C’est ici que vous pourrez observer la seule colonie de bouquetins du Jura (peu farouches).

2/ La Haute Vallée de la Loue

De Mouthier-Hautepierre à la source de la Loue, les Gorges du Nans sont encaissées, abruptes et sublimes lorsque l’on randonne au fond en surplombant les incessants et bruyants soubressauts de la Loue.
La source de la Loue, quant à elle, est majestueuse, son porche est immense et l’ambiance nous invite dans le monde coloré de Courbet (le musée Courbet à Ornans mérite le détour).

3/ Le Crêt de la Neige

Le plus haut sommet du Jura, devrait être connu pour sa forêt de pin à crochet plutôt que pour son altitude : au sommet du Crêt de la Neige, c’est au milieu d’une forêt nanifiée que l’on déambule, des pins à crochet parfois centenaires ou plus, se sont installés ici, au vent, au froid et torturés par les éléments, ils ont grandi en formant un jardin japonais géant. En regardant plein est, on ne se lassera pas de contempler l’un des plus beaux panoramas du massif du Mont Blanc.

 

4/ Les Cinq lacs et les cascades du Hérisson

S’il est un lieu qui pourrait laisser croire que nous sommes au Québec, c’est bien cette petite partie du Jura : modeste plateau situé au dessus des cascades du Hérisson.
Les cinq lacs : Petit Maclu, Grand Maclu, Ilay, Bonlieu et Narlay, offrent un cadre nord américain, apaisant, et sauvage, qui, avec les couleurs pourpres de l’automne nous suggère l’expérience de l’été indien.

5/ Baume les Messieurs

Remarquable en tous points, Baume les Messieurs est une des plus belle reculées du massif du Jura, la cascade de tuff est gigantesque, son abbaye impériale majestueuse. En une journée on voit plusieurs espaces naturels remarquables, des formations géologiques magnifiques, et un patrimoine architectural hors du temps. Si en plus on se laisse tenter par une dégustation de vin jaune à Chateau-Chalon, la journée deviendra inoubliable.